Billet N°59

01/01/2018 13:09

Billet N°59

 

 

« Série spéciale » – signes des temps de la fin

 

 

JERUSALEM

 

 

 

Billet spécial de références concernant la ville de Jérusalem

 

Zacharie 12:3 « En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre lourde à soulever pour tous les peuples ; tous ceux qui la soulèveront seront gravement meurtris ; et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. »

 

Ezéchiel 5:5 « Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : C'est Jérusalem. Je l'avais placée au centre des nations et des pays d'alentour. »

 

 

En ces temps troublés, où l'on constate l'incompréhension et la colère grandissantes des nations et des peuples du monde, suite à la décision du président américain Donald Trump, lequel reconnaît Jérusalem comme étant la capitale d'Israël, vous trouverez ci-dessous les références bibliques se rapportant à cette ville.

 

Beaucoup d'analyses, de développements et d'articles, favorables, ou défavorables en majorité, ont été faits depuis cette décision du président US, que l'on peut trouver sur internet ou encore entendre et lire sur les médias traditionnels. Et ça va continuer ! Ça, c'est plus que certain...Mais c'est biblique, donc, rien de surprenant.

 

Personnellement, je ne me lancerai pas dans une analyse ou un développement.

 

D'autres le font beaucoup mieux que moi et je ne suis pas un spécialiste en la matière. Dès lors, aucun commentaire superflu. Si ce n'est juste à dire à celles et ceux qui crachent leur haine et répandent avec grand fracas leur offuscation, en prétendant que Jérusalem n'appartient pas à Israël, et bien, lisez ci-dessous. Lisez, lisez, c'est gratuit, alors profitez...

 

Vous pouvez également jeter un œil sur le billet N°47, où je développe très, mais alors très succinctement le parcours d'Israël, dans l'Histoire de notre monde.

 

Je laisse maintenant la Bible, Parole de Dieu, s'exprimer.

 

Juste une partie des textes se référant à la ville de Jérusalem et à son Histoire que l'on trouve dans les Saintes Écritures, Ancien et Nouveau Testaments, parce que tout est lié.

 

Parce qu'il y a eu un commencement et qu'il y aura une fin. Et que cette fin approche...

 

Chacune et chacun a des yeux pour lire ou des oreilles pour entendre.

 

Si le cœur est sincère et bien disposé, chacune et chacun comprendra ces textes et verra la vérité. Je prie Dieu que son Saint-Esprit vous éclaire, dans le Nom de Jésus. Soyez bénis.

 

Voici donc les références bibliques historiques (extraits). Cependant, je vous recommande vivement, avec grande insistance, de lire les livres dans lesquels se trouvent les extraits que je vous présente ici ; pour une bonne et juste compréhension de l'histoire et de son contexte. Ça vaut vraiment le coup de prendre le temps de le faire ; ainsi, la connaissance augmente et l'ignorance s'efface. Ceci étant précisé, je vous souhaite bonnes lecture et découverte :

 

En bleu clair : Les introductions aux Livres de la Bible ont été prises et recopiées quasiment dans leur intégralité, parfois résumées, dans la Bible Segond 21, avec notes de références, publication 2007.

 

En orange : Les références bibliques (versets), proviennent de la Bible Thompson, version Louis Segond révisée, dite à la Colombe, publication 1990.

 

C'est parti !:

 

Dans l'Ancien Testament, le Livre de Josué prend la suite du Deutéronome et couvre une période d'au moins 25 ans, relatant la conquête (commencée vers 1400 ou 1250 avant J.-C. selon les datations) de Canaan, le pays promis, et sa répartition entre les douze tribus d'Israël. Sa rédaction est traditionnellement attribuée à Josué, le nouveau chef du peuple. Yébousiens : Tribu sémite indigène.

 

Josué 15:63 « Les fils de Juda ne purent pas déposséder les Yébousiens qui habitaient à Jérusalem, et les Yébousiens ont habité avec les fils de Juda à Jérusalem jusqu'à aujourd'hui. »

 

Le livre des Juges – du nom des chefs d'Israël qui sont ses protagonistes – est attribué par la tradition juive à Samuel, mais sa rédaction est souvent située plus tardivement (à l'époque de David pour certains). Il relate l'histoire d'Israël entre la mort de Josué et la désignation du premier roi d'Israël, soit la période qui va d'environ 1380 ou 1200 avant J.-C. (selon les datations) à 1050 avant J.-C..

 

Juges 1:21 « Les fils de Benjamin ne dépossédèrent pas les Yebousiens qui habitaient à Jérusalem ; et les Yebousiens ont habité jusqu'à aujourd'hui dans Jérusalem avec les fils de Benjamin. »

 

Goliath tué par David ; récit que l'on trouve dans le premier livre de Samuel ; livre qui relate la fin de la période des juges avec la naissance (vers 1100 avant J.-C.) et le ministère de juge de Samuel, puis les débuts de la monarchie en Israël avec le règne de Saül (environ 1050 à 1010 avant J.-C.) et la désignation de son remplaçant, David.

 

1 Samuel 17:54 « David prit la tête du Philistin et la porta à Jérusalem, et il mit dans sa tente les armes du Philistin. »

 

Prenant la suite de 1 Samuel, avec lequel il formait à l'origine un seul volume, le deuxième livre de Samuel est tout entier consacré au règne de David. Il couvre ainsi la période située entre 1010 et 970 avant J.-C. Et relate notamment les événements qui ont conduit, par la suite, à la construction du temple de Jérusalem.

 

2 Samuel 9:13 « Mephibocheth [fils de Jonathan et petit fils de Saül] habitait à Jérusalem, car il mangeait en permanence à la table du roi. Il était boiteux des deux pieds. »

 

2 Samuel 19:33-35 « Barzillaï était très vieux, âgé de quatre-vingts ans. Il avait pourvu le roi de tout pendant son séjour à Mahanaïm, car c'était un homme très important. Le roi dit à Barzillaï : Viens avec moi, je pourvoirai à tout ton entretien chez moi à Jérusalem. Mais Barzillaï répondit au roi : Combien d'années vivrai-je encore, pour que je monte avec le roi à Jérusalem ? »

 

Les deux livres des Rois n'en faisaient qu'un à l'origine. Probablement rédigés au 6ème siècle avant J.-C. (pendant l'exil), ils prennent la suite chronologique de 2 Samuel. Débutant avec la fin du règne de David (vers 970 avant J.-C.), le premier livre des Rois retrace le règne de Salomon puis celui des rois d'Israël et de Juda après le schisme (survenu en 931/930 avant J.-C.), et ce jusque vers 853 avant J.-C..

 

1 Rois 2:36 « Le roi envoya appeler Chiméï et lui dit : Bâtis pour toi une maison à Jérusalem ; tu y habiteras, et tu n'en sortiras pas de côté ou d'autre. »

 

1 Rois 15:4 « Mais à cause de David, l'Eternel, son Dieu, lui donna une lignée royale à Jérusalem, en établissant son fils après lui et en laissant subsister Jérusalem. »

 

Le deuxième livre des Rois retrace l'histoire des rois d'Israël et de Juda depuis 853 avant J.-C. environ, jusqu'à la chute du royaume d'Israël devant les Assyriens (722 avant J.-C.), puis celle des rois de Juda uniquement jusqu'à la prise de Jérusalem par les Babyloniens et la fin de ce royaume (587/586 avant J.-C.). Le dernier événement rapporté date de 562/561 avant J.-C..

 

2 Rois 14:13 « Joas, roi d'Israël, fit prisonnier à Beth-Chéméch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils d'Ahazia. Il vint à Jérusalem et fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d'Ephraïm jusqu'à la porte de l'Angle.

 

2 Rois 24:8 « Yehoyakîn avait dix-huit ans lorsqu'il devint roi et il régna trois mois à Jérusalem. Le nom de sa mère était Nehouchta, fille d'Elnatân, de Jérusalem. »

 

Les deux livres des Chroniques n'en faisaient qu'un à l'origine. Attribués par la tradition à Esdras, ils ont probablement été rédigés au 5ème ou 4ème siècle avant J.-C., après l'exil. L'auteur récapitule l'histoire d'Israël, en partant d'Adam et allant jusqu'au retour de l'exil. Le premier livre des Chroniques contient d'abord toute une série de généalogies, puis s'intéresse au règne de David sur l'ensemble d'Israël (environ 1003-970 avant J.-C.).

 

1 Chroniques 5:36 « Yohanân engendra Azaria qui exerça le sacerdoce dans le temple que Salomon avait bâti à Jérusalem. »

 

1 Chroniques 20:3 « Quant au peuple qui s'y trouvait, il le fit sortir et le soumit à la scie, aux herses de fer et aux haches ; il traita de même toutes les villes des Ammonites. Puis David retourna à Jérusalem avec tout le peuple. »

 

Le deuxième livre des Chroniques retrace le règne de Salomon sur Israël (dès 970 avant J.-C.), puis celui de ses successeurs sur Juda après le schisme (daté de 931/930 avant J.-C.) survenu au sein du royaume. Marqué par un intérêt prononcé pour le culte, le récit conclut non sur la destruction de Jérusalem et de son temple (587/586 avant J.-C.), mais sur l'édit de Cyrus autorisant leur reconstruction (538 avant J.-C.).

 

2 Chroniques 9:1 « La reine de Saba entendit (parler de) la réputation de Salomon et vint à Jérusalem pour l'éprouver par des énigmes. Elle avait une suite très importante et des chameaux portant des aromates, de l'or en grande quantité et des pierres précieuses. Elle vint auprès de Salomon et lui dit tout ce qu'elle avait dans le cœur. »

 

2 Chroniques 12:13 « Le roi Roboam s'affermit à Jérusalem et il régna. Roboam avait quarante et un ans lorsqu'il devint roi et il régna dix-sept ans à Jérusalem, ville que l'Eternel avait choisie sur toutes les tribus d'Israël pour y mettre son nom. Le nom de sa mère était Naama, l'Ammonite.

 

2 Chroniques 30:26 « Il y eut une grande joie à Jérusalem. Depuis le temps de Salomon, fils de David, roi d'Israël, rien de semblable n'avait eu lieu à Jérusalem. »

 

Partiellement rédigé dans un style autobiographique, le livre d'Esdras est attribué par la tradition au prêtre dont il porte le nom. S'insérant, d'un point de vue chronologique, après 2 Chroniques, il commence avec l'édit autorisant le retour des Juifs dans leur pays (538 avant J.C.) et relate la reconstruction du temple de Jérusalem. L'arrivée d'Esdras et son action, qui concluent l'ouvrage, se situent vers 458 avant J.-C..

 

Esdras 1:3 « Qui d'entre vous appartient à son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu'il monte à Jérusalem qui se trouve en Juda et bâtisse la maison de l'Eternel, le Dieu d'Israël. C'est le Dieu qui est à Jérusalem. »

 

Rédigé dans un style autobiographique, le livre de Néhémie porte le nom de son protagoniste et relate l'action entreprise par celui-ci en tant que gouverneur de Juda (entre 446/445 et 432/431 avant J.-C.), en particulier la reconstruction de la muraille de Jérusalem.

 

Néhémie 2:17 « Je leur dis alors : Vous voyez le malheur où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont brûlées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans le déshonneur. »

 

Néhémie 4:16 « Dans ce même temps, je dis encore au peuple : Que chacun passe la nuit dans Jérusalem avec son jeune serviteur ; faisons la garde pendant la nuit et travaillons pendant le jour. »

 

Néhémie 7:3 « Je leur dis : Les portes de Jérusalem ne s'ouvriront pas avant que la chaleur du soleil soit venue, et l'on fermera les battants aux verrous en votre présence ; les habitants de Jérusalem feront la garde, chacun à son poste et chacun devant sa maison. »

 

Néhémie 13:19-20 « Puis, dès que les portes de Jérusalem furent dans l'ombre, avant le sabbat, je dis de fermer les battants et je dis de ne les ouvrir qu'après le sabbat. Je plaçai quelques-uns de mes jeunes serviteurs aux portes, pour empêcher l'entrée des fardeaux le jour du sabbat. Alors les marchands et les vendeurs de toutes sortes de produits passèrent la nuit une fois, et même deux, hors de Jérusalem. »

 

Appelés tehillim (louanges) en hébreu, les 150 Psaumes sont autant de cantiques ou prières de louange, de supplication ou d'imprécation. Apparemment composés entre les 15èmes et 16èmes siècles avant Jésus-Christ, dans des circonstances très diverses et attribués à des auteurs différents (Moïse, le roi David, Asaph, les descendants de Koré, Héman, Ethan et des anonymes), ils pouvaient être utilisés dans le culte familial ou au temple, parfois lors de fêtes religieuses.

 

Psaume 68:30 « De ton temple (tu règnes) sur Jérusalem ; les rois t'apporteront des présents. »

 

Psaume 137:5-9 « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je ne mets Jérusalem au-dessus de toute autre joie.

 

Eternel, souviens-toi des Edomites, qui, au jour (du malheur) de Jérusalem, disaient : Rasez, rasez jusqu'à ses fondations ! Fille de Babylone, (qui va être) dévastée, heureux qui te rend la pareille, le mal que tu nous a fait ! Heureux qui saisit tes enfants, et les écrase sur le roc ! »

 

Le livre de l'Ecclésiaste est attribué par la tradition au roi Salomon, ce qui situe sa rédaction entre 970 et 931 avant J.-C.. Lu lors de la fête juive des Tentes (ou des cabanes, Soukkot ; voir Lévitique 23:33-44), il est parfois appelé Qohélet d'après l'hébreu. Son contenu est fait d'une réflexion sur le sens de la vie.

 

Ecclésiaste 1:1 « Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi à Jérusalem. »

 

Ecclésiaste 1:12 « Moi, l'Ecclésiaste, je suis devenu roi sur Israël à Jérusalem. »

 

Le livre d'Esaïe (prophète, probablement de sang royal) couvre les règnes de quatre souverains successifs sur Juda (d'environ 740 à 695 voire 687 avant J.-C.). Annonçant l'exil qui attend les Judéens en raison de leur immoralité, le texte est célèbre pour la conscience aiguë de la sainteté de Dieu dont il témoigne et pour ses prophéties sur la naissance d'un enfant (Emmanuel) et sur le serviteur de l'Eternel, mises en rapport avec Jésus-Christ dans le nouveau testament.

 

Esaïe 4:3 « Il arrivera alors que celui qui restera à Sion, et celui qui sera laissé à Jérusalem, seront appelés saints, tous ceux qui seront inscrits pour la vie à Jérusalem. »

 

Esaïe 65:18-19 « Réjouissez-vous plutôt et soyez dans l'allégresse, à cause de ce que je crée ; car je crée Jérusalem pour l'allégresse et son peuple pour la joie.

 

Je ferai de Jérusalem mon allégresse et de mon peuple ma joie ; on y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris. »

 

Le livre de Jérémie se présente comme un recueil de paroles prophétiques, prononcées entre 627 et 586 avant J.-C.. Le texte a pour cadre un royaume de Juda qui assiste, plus de 100 ans après la disparition de l'Israël du Nord, à la chute de l'Empire assyrien et se retrouve coincé entre deux autres puissances, l'Egypte et Babylone. Le prophète annonce la prise de Jérusalem par les Babyloniens et y assiste lui-même avant d'être forcé par ses compatriotes à rejoindre l'Egypte.

 

Jérémie 3:17 « En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l'Eternel ; toutes les nations se dirigeront vers elle, au Nom de l'Eternel, vers Jérusalem, et elles ne suivront plus l'obstination de leur cœur mauvais. »

 

Jérémie 5:1 « Parcourez les rues de Jérusalem, regardez, informez-vous, cherchez sur les places, s'il s'y trouve un homme, s'il y en a un qui mette le droit en pratique, qui recherche la fidélité et je pardonne à Jérusalem. »

 

Jérémie 17:27 « Mais si vous ne m'écoutez pas pour sanctifier le jour du sabbat, en ne portant aucun fardeau, en n'entrant point par les portes de Jérusalem le jour du sabbat, alors je mettrai le feu aux portes de la ville, il dévorera les donjons de Jérusalem et ne s'éteindra plus. »

 

Jérémie 35:11 « Lorsque Neboukadnetsar, roi de Babylone, est monté contre ce pays, nous avons dit :

Allons, rendons-nous à Jérusalem, fuyons l'armée des Chaldéens et l'armée de Syrie. C'est ainsi que nous habitons à Jérusalem. »

 

Le livre des Lamentations est attribué par la tradition juive au prophète Jérémie, et notamment par la version grecque des Septante. Composé de 5 lamentations ou élégies qui évoquent la chute de Jérusalem et la destruction de son temple par les Babyloniens en 587/586 avant J.-C., ainsi que la déportation d'une grande partie de la population du royaume du sud d'Israël, il est lu à l'occasion du jeûne commémorant la destruction du temple (jeûne du 10 Teveth).

 

Lamentations 4:12 « Ils n'auraient pas cru, les rois de la terre, ni tous les habitants du monde que l'adversaire, que l'ennemi entrerait dans les portes de Jérusalem. »

 

Le livre d'Ezéchiel reflète un ministère prophétique exercé en exil, dès 593 avant J.-C. Et jusqu'en 571 avant J.-C.. Contemporain de Jérémie et issu d'une famille de prêtres, le prophète annonce la chute de Jérusalem (survenue en 587/586 avant J.-C.) mais ouvre aussi des perspectives plus heureuses, notamment celles d'un retour au pays et d'un nouveau temple.

 

Ezéchiel 5:5 « Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : C'est Jérusalem. Je l'avais placée au centre des nations et des pays d'alentour. »

 

Ezéchiel 13:16 « Des prophètes d'Israël qui prophétisent sur Jérusalem, et qui ont sur elle des visions de paix quand il n'y a point de paix – Oracle du Seigneur, l'Eternel. »

 

Ezéchiel 21:7 « Fils d'homme, tourne ta face contre Jérusalem et prêche contre les sanctuaires ! Prophétise contre le territoire d'Israël ! »

 

Le livre de Daniel porte le nom de son personnage principal, un jeune membre de l'aristocratie judéenne déporté à Babylone. Il décrit son engagement sans faille envers le Dieu d'Israël, aussi bien à la cour babylonienne (dès 605 avant J.-C.) que sous l'autorité perse (dès 539 avant J.-C.). Il contient aussi des visions à portée prophétique.

 

Daniel 9:16 « Seigneur, selon tous tes actes de justice, que ta colère et ta fureur se détournent de ta ville de Jérusalem, de ta montagne sainte ; car, à cause de nos péchés et des fautes de nos pères, Jérusalem et ton peuple sont dans le déshonneur pour tous ceux qui nous entourent. »

 

Daniel 9:25-27 « Prends donc connaissance et comprends !

 

Depuis la promulgation de la parole disant de rétablir Jérusalem jusqu'au prince-messie, il y a sept semaines ; et (dans) soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis et reconstruits, mais en des temps d'angoisse.

 

Après les soixante-deux semaines, un messie sera retranché, et il n'aura personne pour lui.

 

Le peuple d'un prince qui viendra détruire la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est résolu que les dévastations dureront jusqu'à la fin de la guerre.

 

Il fera avec beaucoup une solide alliance d'une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande ; le dévastateur ira à l'extrême des abominations, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »

 

Le livre de Michée s'adresse explicitement aux deux royaumes issus du schisme d'Israël. Né en Juda, situé dans la deuxième moitié du 8ème siècle avant J.-C. (ce qui fait de lui un contemporain d'Esaïe et d'Osée), le prophète dénonce la mauvaise situation morale, sociale et spirituelle de ses compatriotes et annonce la naissance d'un libérateur (voir chapitre 5:1-3).

 

Michée 3:12 « C'est pourquoi, c'est bien à cause de vous que Sion sera labourée comme un champ, que Jérusalem deviendra un monceau de pierres, et que la montagne du temple deviendra une hauteur couverte de forêt. »

 

Situé dans le royaume de Juda sous le règne de Josias, le livre de Sophonie est probablement antérieur de quelques années à la réforme initiée par ce roi en 622 avant J.-C.. Son message invite les Judéens à se tourner vers l'Eternel Dieu Tout-Puissant afin de ne pas connaître le même sort que le royaume du nord d'Israël, envahi un siècle plus tôt.

 

Sophonie 1:12 « En ce temps-là, je fouillerai Jérusalem avec des lampes, et j'interviendrai contre les hommes accroupis sur leurs réserves, et qui disent dans leur cœur : L'Eternel ne fait ni bien ni mal. »

 

Commençant par un oracle de la même époque que ceux d'Aggée (livre précédent ; octobre-novembre 520 avant J.-C.), le livre de Zacharie invite comme lui les Juifs de retour d'exil à reprendre la reconstruction du temple de Jérusalem. D'autres oracles sont datés de février 519 et décembre 518 avant J.-C., mais les cinq derniers chapitres, non datés et relatifs à un avenir lointain, pourraient être plus tardifs.

 

Zacharie 1:16 « C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel : Je reviens à Jérusalem avec compassion ; ma maison y sera rebâtie – oracle de l'Eternel des armées - , et le cordeau sera étendu sur Jérusalem. »

 

Zacharie 8:2-3 « Ainsi parle l'Eternel des armées : Je suis jaloux pour Sion d'une grande jalousie, je suis saisi pour elle d'une grande et brûlante ardeur.

 

Ainsi parle l'Eternel : Je retourne à Sion et je demeurerai au milieu de Jérusalem.

 

Jérusalem sera appelée ville de la vérité, et la montagne de l'Eternel des armées, montagne de la sainteté. » (chapitre 8 : Rétablissement de Jérusalem)

 

Zacharie 12:6 « En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un foyer ardent au milieu du bois, comme une torche enflammée dans une gerbe ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d'alentour, et Jérusalem demeurera encore à sa place, à Jérusalem. »

 

Zacharie 12:10 « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont transpercé. (prophétie sur Jésus)

 

Ils porteront son deuil comme on porte le deuil d'un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui, aussi amèrement que sur un premier-né. » (chapitre 12: Délivrance de Jérusalem)

 

Zacharie 14:3-4 « L'Eternel sortira et combattra ces nations, comme au jour où il combat, au jour de la bataille.

 

Ses pieds se placeront en ce jour-là sur le mont des Oliviers, qui est vis-à-vis de Jérusalem, du côté de l'orient ; le mont des Oliviers se fendra par le milieu, vers l'est et vers l'ouest, en une très grande vallée : Une moitié de la montagne reculera vers le nord et l'autre moitié vers le sud. »

 

1er livre du Nouveau Testament, l'Evangile de Matthieu est attribué à Matthieu ou Lévi, ancien collecteur d'impôts et l'un des douze disciples de Jésus, et est généralement daté des années 50 à 60 après J.-C.. Il contient cinq cycles de discours et de nombreuses citations de l'Ancien Testament : L'auteur s'adresse aux Juifs avec l'évidente intention de montrer que Jésus était bien le libérateur annoncé.

 

Matthieu 2:1-3 « Jésus était né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode. Des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l'adorer. A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. »

 

Matthieu 16:21 « Jésus commença dès lors à montrer à ses disciples qu'il lui fallait aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, être mis à mort et ressusciter le troisième jour. »

 

Matthieu 23:37, paroles de Jésus-Christ « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! »

 

L'Evangile de Marc (autour de 63 à 68 après J.-C.) est attribué par la tradition à Jean surnommé Marc, un proche de l'apôtre Pierre (cf. Actes 12:12 ; 1 Pierre 5:13). Probablement destiné à des lecteurs d'origine non juive, il relate essentiellement les actes de Jésus (guérisons, miracles, etc.).

 

Marc 1:5 « Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui ; et ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain en confessant leurs péchés. »

 

Marc 11:11 « Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout regardé, vu l'heure tardive, il s'en alla à Béthanie avec les douze. »

 

L'Evangile de Luc est attribué à un médecin non juif compagnon de voyage de l'apôtre Paul. Il se présente comme la première partie d'un ouvrage en deux volumes adressé aux Grecs et aux Romains cultivés (le deuxième volume étant constitué par les Actes), et l'on situe traditionnellement sa rédaction dans les années 60 à 80 après J.-C.. Il cherche à montrer que Jésus est venu pour être le Sauveur de tous les Hommes, qu'ils soient Juifs ou non, en relatant ses actes et ses paroles. Avec Matthieu et Marc, Luc forme le groupe des Evangiles dits « synoptiques » car ils présentent la vie de Jésus dans une perspective similaire. »

 

Luc 2:41-47 « Ses parents allaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque. Lorsqu'il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête. Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem, mais ses parents ne s'en aperçurent pas. Pensant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais ils ne le trouvèrent pas et retournèrent à Jérusalem en le cherchant. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les questionnant. Tous ceux qui l'entendaient étaient surpris de son intelligence et de ses réponses.»

 

Luc 13:33, paroles de Jésus-Christ « Mais il faut que je marche aujourd'hui, demain et le jour suivant ; car il ne convient pas qu'un prophète périsse hors de Jérusalem. »

 

Luc 21:24, paroles de Jésus-Christ « Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis. »

 

L'Evangile de Jean est traditionnellement attribué à Jean fils de Zébédée, un disciple de Jésus, et sa rédaction située dans le dernier quart du premier siècle après J.-C.. Il complète les trois autres Evangiles que contient le Nouveau Testament en relatant des actes et discours de Jésus-Christ différents, ou dans une autre perspective.

 

Jean 4:20 « Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que l'endroit où il faut adorer est à Jérusalem. »

 

Prenant manifestement la suite de l'Evangile de Luc, les Actes des Apôtres relatent les événements consécutifs à la mort et à l'ascension de Jésus et donc les débuts de l'Eglise, avec un intérêt particulier pour deux apôtres : Pierre puis Paul. L'auteur décrit la propagation de l'Evangile jusqu'aux extrémités du monde connu de l'époque, conformément au schéma indiqué par Jésus en Actes 1:8. Il conclut avec le séjour de Paul à Rome (en 60-62/63 après J.-C.).

 

Actes 1:12 « Alors ils retournèrent à Jérusalem, depuis le mont appelé des Oliviers, qui est près de Jérusalem, à la distance d'un chemin de sabbat. »

 

Actes 8:25 « Après avoir rendu témoignage et annoncé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem, en évangélisant plusieurs villages des Samaritains. »

 

Actes 11:27 « En ces jours-là, des prophètes descendirent de Jérusalem à Antioche. »

 

Actes 21:12 « Après avoir entendu cela, nous et ceux de l'endroit, nous avons supplié Paul de ne pas monter à Jérusalem. »

 

L'Epître aux Galates (probablement écrite en 47/48 ou 49/50 après J.-C., suite aux voyages missionnaires de Paul en Galatie du sud et du nord, actuellement provinces se situant en Turquie), cherche à démontrer que les non-Juifs n'ont pas besoin de se soumettre à la loi de Moïse et aux rites juifs pour devenir chrétiens.

 

Galates 4:25-26 « -Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie-et elle correspond à la Jérusalem actuelle, car elle est dans l'esclavage avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est elle qui est notre mère.»

 

Écrit anonyme dont la rédaction est traditionnellement située avant la destruction de Jérusalem et de son temple – survenue en 70 après J.-C. - l’Épître aux Hébreux s'adressait probablement à des Juifs convertis au christianisme mais tentés de retourner au judaïsme. Point par point, l'auteur montre que Jésus-Christ et son œuvre sont supérieurs aux anges, à Moïse et à tout le système de sacrifices instauré par la loi de Moïse.

 

Hébreux 12:22-25 « Mais au contraire vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades d'anges ; de la réunion et de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection ; de Jésus, médiateur d'une nouvelle alliance ; et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel.

 

Prenez garde !

 

Ne repoussez pas celui qui vous parle. Car si ceux qui repoussèrent celui qui sur la terre les avertissait, n'ont pas échappé au châtiment, à bien plus forte raison ne pourrons-nous y échapper nous-mêmes, si nous nous détournons de celui qui, des cieux, nous avertit. »

 

Le Livre de l'Apocalypse a été écrit par Jean, sur l'ïle de Patmos, durant la persécution enclenchée contre les chrétiens par l'empereur Domitien, vers 95 après J.-C.. Pour résumer (à l'excès), ce livre évoque le rétablissement de toutes choses, la victoire totale, finale et pour l'éternité de Jésus-Christ sur Satan, ainsi que sur ce monde qui le rejette.

 

Apocalypse 21:1-2 « Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus.

 

Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme une épouse qui s'est parée pour son époux. »

 

Petit bonus :

 

Les noms donnés à Jérusalem :

Ariel : Esaïe 29:1

La cité de David : 2 Samuel 5:7 ; Esaïe 22:9

La cité de Dieu : Psaume 46:5 ; 87:3

La ville du grand roi : Psaume 48:3

La cité de Juda (ou de David selon les versions) : 2 Chroniques 25:28

La ville de la vérité : Zacharie 8:3

La ville sainte : Néhémie 11:1

La montagne sainte : Daniel 9:16

Yebous : Josué 18:28 ; Juges 19:10

Une beauté parfaite, la joie de toute la terre : Lamentations 2:15

Salem : Genèse 14:18 ; Psaume 76:3

Le trône de l'Eternel : Jérémie 3:17

Sion : 1 Rois 8:1 ; Zacharie 9:13

 

 

En espérant que ces quelques références vous aideront à y voir un peu plus clair dans l'Histoire de Jérusalem et de ses origines.

 

 

 

Le Trône de l'Eternel, la cité de Dieu, la Ville de la Vérité :

 

 

JERUSALEM

 

 

 

Sois bénie pour l'Eternité !

 

 

 

 

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